Les dragonnes que l'on ne nous présente plus.

La demi-centre du Nantes Atlantique Handball, Beatriz Escribano, a laissé ce samedi sur Instagram un message sans équivoque au lendemain de la conférence de presse tenu par son club.

Il laisse très clairement penser que la version donnée par sa coéquipière, l’internationale Camille Ayglon-Saurina (qui n’est autre que la femme du futur coach en même temps) n’est pas partagée par l’ensemble du groupe. Celle-ci avait assuré de sa confiance le Dr du club, le Dr Thibault Berlivet, qui avait prescrit ces tests l’été dernier et surtout certifié que le secret médical n’avait jamais été trahi.


Si Camille Ayglon était entourée sur la photo de famille de sa capitaine Léa Lignières, des toutes récentes professionnelles ou de Blandine Dancette (en couple avec le directeur sportif), il manquait plusieurs cadres de l’équipe dont Escribano. Quant aux deux Danoises du groupe, elles avaient préféré se tenir en retrait.La demi-centre du Nantes Atlantique Handball, Beatriz Escribano, a laissé ce samedi sur instragram un message sans équivoque au lendemain de la conférence de presse tenu par son club.

Il laisse très clairement penser que la version donnée par sa coéquipière, l’internationale Camille Ayglon-Saurina (qui n’est autre que la femme du futur coach) n'est pas partagée par l'ensemble du groupe. Celle-ci avait assuré de sa confiance le docteur du club, le Dr Thibault Berlivet, qui avait prescrit ces tests l'été dernier et surtout certifié que le secret médical n'avait jamais été trahi.


Sur son compte, la Nantaise a écrit « Mas vale ser vencido diciendo la verdad, que triunfar por la mentira » ce qui signifie « il vaut mieux dire la vérité et chuter que réussir avec des mensonges. »Aujourd'hui, au sein de la fédération française de handball, on ne cache plus que deux versions s'opposent au sein de l'effectif nantais. L'affaire n'est sûrement qu'à son début.

À Nantes, le 16/02/2020



Objet : Lettre ouverte des joueuses dans le cadre de l’affaire des tests de grossesse sanguins



Nous, joueuses professionnelles du NAHB, souhaitons que soit connue notre version de l’histoire, à travers de cette lettre ouverte.

Avant toute chose, nous souhaitons préciser que vendredi, la moitié de l’équipe a délibérément refusé d’assister à la conférence de presse du club, par désaccord avec la version qui allait être exposée, et que d’autres joueuses présentes à la conférence n’étaient pas non plus en accord avec celle-ci.

Nous précisons également que nous ne voulons attaquer personne en particulier. Nous ne souhaitons pas non plus que le médecin en qui nous avons confiance, perde son travail.

Nous souhaitons seulement dire que nous, signataires de cette lettre ouverte, n’avons pas été spécifiquement informées que les bilans biologiques que nous sommes allées faire, comprenaient un test de grossesse sanguin.

Ce n’est pas notre rôle de savoir si c’est illégal ou non, mais nous aurions simplement voulu être informées au préalable et avoir pu donner notre consentement.

En dénonçant cette pratique, nous souhaitons qu’une prise de conscience s’effectue pour qu’aucune autre joueuse, pour qu’aucune autre femme n’ait à vivre ça de nouveau dans le cadre de son travail, qu’elle soit sportive ou non.

Nous souhaitons désormais nous concentrer sur le reste de la saison sportive et sur les objectifs fixés par notre club.



Lettre ouverte signée par 6* joueuses professionnelles du NAHB.
*Moitié de l’effectif professionnel actuel



L’identité des signataires est protégée afin de ne pas exposer les joueuses qui ont eu le courage de partager leur version de l’histoire.


L’AJPH est en possession des confirmations de signature des joueuses.

Retour de Xénia Schmits demain à Toulon .

Xénia de retour.

Pourquoi elle est indispensable à Metz Handball
Parce qu’elle sait tout faire. Meilleure marqueuse messine la saison dernière en Ligue des
Champions, pilier de la défense, Xenia Smits est d’abord une joueuse ultra-complète, à l’état
d’esprit irréprochable. « C’est la seule au monde à pouvoir faire un bon match sans marquer
un but », rappelle souvent Emmanuel Mayonnade, son entraîneur.
Désignée MVP de Ligue féminine l’année passée, l’internationale allemande brille par sa
capacité à défendre au poste 3, dans l’axe. En attaque, son talent, sa ténacité, son physique
lui permettent d’inverser à elle seule des situations désespérées.
Parce qu’elle est un moteur pour l’équipe. Elle est aussi discrète dans la vie qu’essentielle sur
le terrain. Travailleuse acharnée, exigeante à l’excès, l’arrière gauche est capable de prendre ses
responsabilités quand le collectif ne répond pas. Et elle passe rarement au travers d’un match.
Avec elle, Metz gagne en stabilité et en assurance.
Parce que sa présence bonifie ses partenaires. Son retour à la compétition, après six mois
d’absence, devrait marquer un tournant pour Metz Handball cette saison. Xenia Smits va épauler
et inspirer Astride N’Gouan au cœur de la défense. Sur la base arrière, elle va soulager Orlane
Kanor, qui n’était sans doute pas prête à assumer tant de responsabilités à 22 ans. Même Grâce
Zaadi, l’incontournable meneuse de jeu, qui peine à se montrer décisive depuis cet automne,
devrait profiter de ce retour.

Coupe de France (8e de finale)
Xenia Smits : « J’apporterai tout ce que je peux »

Opérée de l’épaule droite en août dernier, Xenia Smits fait son retour sur les terrains, ce mardi pour les débuts de Metz Handball en Coupe de France. L’internationale allemande se confie avant le 8e de finale à Toulon.

Xenia, vous avez fait le déplacement à Toulon. Vous êtes donc de retour, après six mois d’absence ?
« Oui, c’est ma première rencontre de la saison ! Je m’entraîne à nouveau avec le groupe depuis quelques semaines et la reprise est venue vite, finalement. Je progresse un peu tous les jours, je me sens prête à rejouer ! »

Comment vous sentez-vous physiquement ?
« Je vais bien. J’ai eu quatre bons mois pour me préparer à ce qui m’attend ce mardi sur le terrain.
Les jambes, je les sens bien. Mon corps va bien. L’épaule, ça dépend encore un peu des moments. »

Après une si longue coupure, ressentez-vous un peu d’appréhension ?
« Ça fait longtemps que je n’ai pas joué en compétition mais je n’ai presque pas arrêté de courir, j’ai continué à travailler. Je dois réapprendre à tirer, c’est vrai, mais il n’y a pas d’appréhension. Je sais que ça reviendra avec le temps. »

Comment imaginez-vous votre retour sur le terrain ? Vous sentez-vous prête à jouer en attaque comme en défense ?
« Ce sera sûrement davantage en défense, pour le moment. C’est là où je me sens le mieux pour l’instant. Ça va me permettre aussi de me refaire confiance. Et puis, on essayera de me réintégrer tout doucement. »

Qu’avez-vous envie d’apporter à cette équipe qui a parfois été en souffrance ces dernières semaines ?
« J’apporterai tout ce que je peux et tout ce dont les filles ont besoin. J’ai l’avantage de bien connaître les filles, j’ai besoin de beaucoup parler sur le terrain. Et peut-être que ça peut être bénéfique pour toute l’équipe de communiquer encore plus, sur tous les postes. »

Comment avez-vous vécu les derniers résultats de Metz de l’extérieur ?
« C’est toujours difficile quand on n’est pas sur le terrain. On voit plus facilement ce qui ne va pas, peut-être. C’était dur pour moi en tribunes, de ne pas pouvoir parler aux filles, de ne pas être dans le match comme elles. C’étaient des semaines dures à vivre pour le groupe mais elles ont fait ce
qu’il fallait et elles ont réussi à surmonter toutes les difficultés. Même de l’extérieur, j’ai toujours continué de croire en cette équipe. »

Dans quel état d’esprit abordez-vous cette fin de saison ?
« Je suis optimiste. On a une belle équipe et tous les ingrédients pour atteindre nos objectifs. »

Ce sont vos derniers mois à Metz, vous vous êtes engagée avec Bietigheim pour les deux prochaines saisons…
« Je ne pense pas du tout à ça pour l’instant. Je suis heureuse de ce choix, mais je ne me vois nulle part ailleurs qu’à Metz pour l’instant. La saison est loin d’être terminée. »

Vous faites votre entrée en Coupe de France ce mardi à Toulon. C’est une compétition qui vous tient à cœur ?
« Oui ! Ce sont des matches particuliers, on sait que si on perd, c’est fini. On est tenante du titre, on a envie de le garder. Pour les joueuses, pour le club, c’est important, bien sûr, même si on a de gros objectifs en championnat et en Ligue des Champions. On est encore en lice dans les trois compétitions, et on jouera jusqu’au bout tout ce qu’on peut. »
À Toulon, Laura MAURICE

Xenia Smits disputera à Toulon sa première rencontre de la saison.

1/8 ème de finale.
Match à élimination directe

#CoupeDeFrance : à la pause, les #Dragonnes ont fait le break et mènent 9-16 contre Toulon Saint-Cyr Var Handball

Fin
Toulon. 23-33 Metz

Belle victoire, elles repartent de l'avant

Qualification en 1/4 si :

Metz ne perds pas
Ou
Victoire de Esjberg contre Vipers

Victoire chez le finaliste de la ligue des Champions

Le répu :

Handball : Metz signe l'exploit à Rostov et rejoint les quarts de finale
Les Messines ont réalisé un match extraordinaire, ce samedi, sur le terrain de Rostov, vice-champion d'Europe en titre (24-29). Les joueuses d'Emmanuel Mayonnade ont fait preuve de beaucoup de caractère après l'exclusion définitive d'Orlane Kanor en fin de première période. Elles sont qualifiées pour les quarts de finale !

LDC (F)
Metz impressionne à Rostov
Le 22 février 2020, par Dalibor


Ce soir, les filles du Metz Handball s’endormiront premières de leur poule de Champions League et, ce matin, cela n’avait rien d’évident. Mais elles ont parfaitement négocié leur déplacement à Rostov, battant pour la deuxième fois de la saison les vice-championnes d’Europe en titre (29:24). Et cette fois, les pisse-froids ne pourront pas arguer de l’absence d’Anna Vyakhireva. Car le petit poison russe était bien là, sur le terrain, mais a été parfaitement maitrisée par la défense lorraine. Si on ajoute à cela l’expulsion d’Orlane Kanor avant la pause, coupable d’avoir envoyé son coup-franc direct dans la tête d’une joueuse russe, autant dire que les conditions n’était pas évidentes. Mais les filles d’Emmanuel Mayonnade n’ont jamais perdu le fil de leur rencontre, passant à la mi-temps sur un score d’égalité (11:11) avant de passer la vitesse supérieure en seconde période. Avec Laura Flippes et Astride N’Gouan impeccables à la finition (5/5 chacune) en seconde période, Metz a fait le trou pour s’imposer en Russie, dans une salle où personne ne s’était imposé depuis un an. Et, comme un signe, les Messines avaient été les dernières à venir gagner à Rostov

Avec cette victoire, Metz composte son billet pour les quarts de finale, mais prend également le goal-average sur un adversaire potentiel au classement, dans une poule où quatre équipes peuvent encore espérer la première place. Les Messines joueront les deux autres (Bucarest et Esbjerg) les semaines prochaines.

Ligue des Champions féminine
« Rien ne pouvait nous arrêter » : les réactions après la victoire de Metz Handball à Rostov

Metz a conforté sa première place et validé sa qualification pour les quarts de finale, ce samedi, grâce à sa belle victoire sur le terrain de Rostov (24-29). Retrouvez les réactions des Messines et de leur entraîneur.

« On n'a jamais cessé de s'aider les unes les autres »
Louise Burgaard, arrière droit de Metz : « Je suis tellement heureuse. C’est pour ça qu’on joue au handball, cette sensation qu’on ressent toutes après cette victoire. Les dix dernières minutes m’ont semblé tellement longues, on était devant de trois ou quatre buts et on voulait juste en finir, gagner. Je n’avais jamais gagné dans cette salle en Ligue des Champions, c’est extraordinaire. Ca a été un gros combat et on l’a mené en équipe. On était compact en défense, on a établi une tactique précise tous ensemble. Les gardiennes ont fait de très bons arrêts, qui nous ont permis de courir en contre-attaque. (Sur le carton rouge de Kanor) J’étais très en colère, je ne savais même pas qu’on pouvait être exclue sur une action comme celle-ci. Mais on a encore mieux joué en seconde période et c’est peut-être lié. Quand c’est dur pour l’équipe, ça rassemble tout le monde, ça soude. C’était difficile, j’ai vu Laura Flippes essoufflée, elle n’arrivait plus à courir. Mais on n’a jamais cessé de s’aider les unes les autres. Je pense que cette victoire peut vraiment nous faire du bien. Même si on a vécu une période difficile, on va réussir à s’en sortir. On a beaucoup travaillé, beaucoup parlé et je crois beaucoup en cette équipe. »

Par La. M.

Ligue des Champions féminine
Metz Handball danse avec les Tsars

Avec une sérénité retrouvée, les Messines ont triomphé de Rostov, vice-champion d’Europe en titre, ce samedi en Russie (24-29). Toujours en tête de leur poule, elles disputeront les quarts de finale pour la quatrième année de rang.
« C’était fou, c’était fou... » Olga Perederiy ne tient pas en place. Elle crie, elle danse et enlace chaque coéquipière qui passe. « Je suis fière, je t’aime », lance-t-elle à sa capitaine. Arrivée cet été en Moselle, la pivot ukrainienne n’avait encore jamais vu ce Metz-là. Ce collectif plus fort que tout, qui n’a peur de rien. Ce groupe capable de balayer la pression, les doutes et les sifflets pour écoeurer le vice-champion d’Europe chez lui.
Les Messines ont été superbes, ce samedi à Rostov (24-29). Elles ont remporté un combat d’une intensité rare et impressionné par leur maîtrise. « Je n’ai pas de mots, vraiment », souffle Olga Perederiy. « C’est la première fois que je vis cela. J’ai envie de remercier les filles parce qu’on s’est battu à chaque seconde pour nous, pour le coach, pour tout le monde. Et à la fin, on se dit : oui, putain, on l’a fait ! »

« Une vraie osmose entre nous »
Elles l’ont fait, avec un caractère énorme. Il avait fallu beaucoup de détermination, déjà, pour sortir intact d’une période haletante (11-11). Et énormément d’énergie, ensuite, pour surmonter l’exclusion définitive d’Orlane Kanor, juste avant la pause.
L’arrière gauche a écopé d’un carton rouge, coupable d’avoir touché le visage de Kuznetsova sur son coup-franc direct, et cela aurait pu ébranler un collectif en manque de rotation. « Sur le coup, je me dis : mais on a besoin d’elle ! En défense et en attaque. J’ai pensé un moment que ça allait nous mettre en difficulté », raconte Grâce Zaadi, la capitaine messine.
Le groupe d’Emmanuel Mayonnade est revenu plus fort en seconde période, traversant cette double infériorité numérique sans broncher. Ultra discipliné, « intelligent », il a construit son succès avec une sérénité quasi absolue. Le visage marqué par l’effort, le souffle court, Laura Flippes a joué avec les tripes. Du haut de ses 21 ans, Méline Nocandy, a démontré qu’elle était déjà grande. Et sur le banc, Ilona Di Rocco, qui n’est jamais entrée en jeu, a serré fort la main de Marie-Hélène Sajka pour y croire. « Il y avait une vraie osmose entre nous. Rien ne pouvait nous arriver aujourd’hui », traduit Grâce Zaadi.
Metz a (encore) battu Rostov et cette fois, personne ne pourra invoquer l’absence d’Anna Vyakhireva pour minimiser l’exploit. Le petit diable russe était là, et il n’a inscrit qu’un but dans le jeu, étouffé par l’excellente défense messine.
Ce matin, le champion de France quitte la Russie avec une qualification pour la quarts de finale de la Ligue des Champions et un statut de leader qu’il sera difficile de lui ravir.

Par A Rostov, Laura MAURICE

Reste 2 matchs

Ligue des Champions féminine
Emmanuel Mayonnade (Metz Handball) : « Je n’ai peur de personne »

Conquis par la prestation de ses joueuses à Rostov, samedi (24-29), Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur messin, revient sur cet exploit et évoque les quarts de finale à venir.

Emmanuel Mayonnade, comment avez-vous vécu ce succès à Rostov ?
« C’est beaucoup de joie et de satisfaction, pour plein de raisons. On n’a jamais à faire d’un match une affaire personnelle et je n’étais pas dans cet état d’esprit évidemment, mais ça m’avait peiné qu’à chacune de nos victoires contre Rostov, les gens évoquent la blessure ou l’absence de Vyakhireva (la meilleure arrière droit du monde avait été touchée au coude aux Arènes la saison passée et elle était aussi forfait pour les deux autres face-à-face au tour principal). Entre-temps, le Final Four était venu confirmer à tout le monde qu’on était moins fort que cette équipe. Et puis, il y a eu ce match-là. Il ne faut pas oublier qu’il nous manque quelqu’un de notre côté (Xenia Smits) , alors qu’elles sont au complet. Et on prend un carton rouge à la 30e minute et il a fallu composer avec ça. Mais les filles font un gros match. Il y a beaucoup de bonheur dans tout ça. »

C’est un match abouti, comme Metz n’en avait pas réalisé depuis longtemps…
« Oui, c’est possible. Le niveau de l’opposition nous a obligés à cela, clairement. On a été très discipliné, on a mis énormément d’énergie, on a beaucoup échangé. Il y a un vrai beau calme, même quand on était mené de deux buts en première période. On ne s’est jamais affolé. Aujourd’hui, on n’est assurément pas la meilleure équipe du monde mais on n’a jamais été la plus mauvaise, même au sortir des matches contre Fleury et Bourg-de-Péage. »

Comment le groupe a-t-il réagi à l’exclusion d’Orlane Kanor , juste avant la pause ?
« Je ne crois pas du tout que ça ait pu galvaniser les joueuses. Je pense que personne n’y a repensé quand on est reparti sur le terrain. Il a fallu composer avec cette absence, Méline (Nocandy) a été excellente en défense notamment. On a montré beaucoup de caractère, le début de seconde période a été super, on marque deux fois alors qu’on était en double infériorité numérique. On a fait preuve de pas mal d’intelligence aussi. »

Vous êtes officiellement qualifiés pour les quarts de finale…
« Oui, la quatrième année d’affilée, ce n’est pas rien. Qu’on attrape Györ et Brest ou une autre équipe en quart, pour moi, ça n’a pas d’importance. Je n’ai peur de personne, vraiment. Ce serait plus intéressant, c’est sûr, de jouer un match retour à la maison. Mais on jouera qui on devrait jouer. On fait clairement partie des meilleures équipes européennes, je n’en attendais pas moins de nous. J’espère que l’aventure va continuer. »
Par La. M.

1/4 coupe de France
PDC et Stella -->. D2
Comme rien n'est très simple en hand féminin
C'est Paris92 qui reçoit

mi-temps

15-17

Fin

Besançon. 34-36. METZ

Kolczinski signerait à Metz

La recrue ? (répu)
Elle portait le maillot de Besançon depuis dix ans. Elle devrait endosser celui de Metz, la saison prochaine. Amanda Kolczynski a annoncé, il y a deux semaines, sa décision de quitter le Doubs. L’ailière droit, 26 ans, aurait donc choisi Metz Handball pour rebondir et, peut-être, se refaire une place en équipe de France.

Ligue féminine
Metz Handball en pleine confiance

Sur la lancée de leur superbe succès à Rostov en Ligue des Champions (24-29), les Messines se sont sorties d’un match acharné et électrique à Besançon, ce mercredi en championnat (34-36).

Le match
Metz n’a plus perdu depuis 2006 contre Besançon. La statistique impressionne. Mais elle ne dit rien des combats qu’il a fallu mener, ni de cette tension qui réveille chacune de leurs retrouvailles. Ce mercredi, les deux équipes se sont encore livrées un duel mémorable, dans un Palais des Sports bouillant.

Les Doubistes n’étaient pourtant pas dans les meilleures dispositions, sorties quelques jours plus tôt dès les huitièmes de finale de la Coupe de France par Dijon. Avec un caractère et un acharnement remarquables, elles se sont accrochées pendant soixante minutes, portées aussi par les exploits de Sakura Hauge dans les buts.
Metz a toujours mené, n’a jamais tremblé. C’est le luxe que lui offre, notamment, son exploit en Russie, le week-end passé. Mais il a fallu un sauvetage désespéré de Grâce Zaadi, juste avant la pause, et beaucoup de sang-froid pour ne pas permettre à Besançon de s’enflammer (15-15, 29e ; 15-17, 30e ; 20-23, 40e ; 27-27, 49e ; 31-32, 57e).
Comme souvent, les joueuses de Raphaëlle Tervel ont fini par jouer leur va-tout : l’attaque à sept, sans gardienne. Et les Messines, bousculées jusqu’à la dernière seconde, ont continué d’avancer pour conforter leur deuxième place au classement (34-36). La régularité dans l’effort, la sérénité dans la difficulté et surtout, la victoire dans un match piège, ont confirmé, hier, le renouveau messin.

La joueuse
Astride N’Gouan avait été parfaite à Rostov, dimanche dernier en Ligue des Champions (5/5). Elle a confirmé sa superbe forme, hier à Besançon. Idéalement servie par ses coéquipières, la pivot messine a été impressionnante d’efficacité dans ce match haletant (6/7).

La phrase
« Besançon sait toujours nous mettre en difficulté. On a eu des moments très compliqués, on prend des buts qui font parfois vraiment mal à la tête mais on est toujours restées calmes, appliquées, concentrées. On a su rebondir à chaque fois en étant solidaires. On commence à se refaire confiance, et ça fait du bien de nous revoir comme ça », savoure Laura Flippes, précieuse (5/6).

La recrue ?
Elle portait le maillot de Besançon depuis dix ans. Elle devrait endosser celui de Metz, la saison prochaine. Amanda Kolczynski a annoncé, il y a deux semaines, sa décision de quitter le Doubs. L’ailière droit, 26 ans, aurait donc choisi Metz Handball pour rebondir et, peut-être, se refaire une place en équipe de France.
Par À Besançon, Laura MAURICE

Accrochées pendant soixante minutes, Astride N’Gouan et les Messines ont résisté à tout, ce mercredi à Besançon. Photo ER /Franck LALLEMAND

Match maintenu (pour le moment)