Les sujets d'actualités du jour
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Wallenberg
Vauclusiendu57
drac
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Re: Les sujets d'actualités du jour
Coronavirus : un container et des camions frigorifiques installés à Nancy, « en cas de décès massifs »
Wallenberg- 1 tour
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Re: Les sujets d'actualités du jour
Wallenberg a écrit:Coronavirus : un container et des camions frigorifiques installés à Nancy, « en cas de décès massifs »
devant Marcel Picot ?
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Re: Les sujets d'actualités du jour
Ah oui, comme même.Wallenberg a écrit:Coronavirus : un container et des camions frigorifiques installés à Nancy, « en cas de décès massifs »
OMM- 2 cavaliers
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Re: Les sujets d'actualités du jour
??drac a écrit:OMM a écrit:C'est une évolution sournoise du covid19.
Il devient intelligent et s'attaque aux Grocons.
Moi, à la place de Trump et Bolsonaro, je commencerais à avoir la trouille..
trop tard pour l'un des deux
OMM- 2 cavaliers
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Re: Les sujets d'actualités du jour
Visite présidentielle à l’hôpital Bicêtre : «Ce n’est surtout pas Macron que les soignants ont applaudi»
Emmanuel Macron a fait une visite surprise au CHU ce jeudi matin pour rencontrer les équipes de recherches contre le Covid-19. Une vidéo de l’Elysée montre les soignants applaudir. Isabelle Bernard, secrétaire de la section CGT de l’hôpital, revient sur cette séquence.
Le Kremlin-Bicêtre, ce jeudi. Lors de sa visite, Emmanuel Macron a été pris à partie par des soignants qui ont demandé à applaudir l’ensemble des personnels engagés auprès des malades du Covid-19.
Le Kremlin-Bicêtre, ce jeudi. Lors de sa visite, Emmanuel Macron a été pris à partie par des soignants qui ont demandé à applaudir l’ensemble des personnels engagés auprès des malades du Covid-19. Capture écran compte twitter de l’Elysée
Par Marion Kremp
Le 9 avril 2020 à 19h39, modifié le 9 avril 2020 à 20h00
Sur la vidéo postée par l'Elysée sur Twitter peu avant 13 heures, les soignants du CHU Bicêtre au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) applaudissent à bras déployés. De concert avec Emmanuel Macron venu ce jeudi faire une « visite surprise » aux équipes hospitalo-universitaires engagées dans la recherche clinique contre le Covid-19.
Une belle image pour la communication gouvernementale qui mérite d'être replacée dans son contexte tandis que les équipes soignantes de tout le pays dénoncent le sort que le gouvernement actuel comme les précédents ont réservé à l' hôpital public en crise budgétaire.
Le président pris à partie
Ce que l'on ne voit pas sur la séquence diffusée, c'est l'invective d'une soignante. Syndiquée CGT, c'est elle qui enjoint ses collègues à applaudir tous les soignants engagés sur le front de la lutte contre le coronavirus après avoir pris à partie le président de la République. « C'est dommage que personne n'ait eu l'idée de filmer l'intégralité de l'intervention, on a été pris au dépourvu, nous ne savions pas qu'il serait là, et il faut dire que l'on a autre chose à penser et à faire en ce moment », ironise un aide-soignant.
« Ce n'est surtout pas Macron que nous avons applaudi à son invitation. Cette collègue a pris la parole de manière viscérale pour parler des conditions de travail des soignants et des problèmes que nous rencontrons. Elle a dit au président que ça faisait longtemps qu'on l'interpellait, que nous étions en grève depuis des mois et qu'il n'avait jamais répondu présent. Qu'il était dommage qu'il faille des milliers de morts pour qu'il se préoccupe de la santé », raconte Isabelle Bernard, infirmière anesthésiste et secrétaire de la section CGT du CHU de Bicêtre.
« Nos conditions de travail sont horribles et ça ne date pas de l'épidémie »
Un peu plus tôt c'est elle qui avait « alpagué » Emmanuel Macron : « Nos conditions de travail sont horribles et ça ne date pas de l'épidémie. Au départ nous n'avions même pas de masques, aujourd'hui nous n'avons plus de surblouse. À chaque fois que l'on a ouvert des unités Covid, nous avons été obligés de réinventer la façon de faire, comment se protéger, comment prendre en charge, rien n'a été coordonné. Nous sommes des travailleurs pauvres, et de plus en plus depuis que Macron est là! », poursuit la représentante syndicale.
Depuis la fin mars, les unités de réanimation du CHU de Bicêtre accueillent entre 85 et 91 malades atteints du Covid-19. Auxquels il faut ajouter plus de 210 malades, selon les chiffres de ce mercredi. Et selon la CGT de l'hôpital, 144 soignants sont malades et détectés positifs au Covid-19.
« Il y a un avant, un pendant et il y aura un après cette épidémie. Il ne faudra pas oublier que l'hôpital public est en souffrance. On nous fait de grandes félicitations, de grands applaudissements tous les soirs à 20 heures, mais il ne faudrait pas que le gouvernement une fois la crise passée oublie d'ouvrir les vannes du matériel et du personnel », abonde Olivier Bruley, aide-soignant aux urgences de Bicêtre et délégué FO.
Emmanuel Macron a fait une visite surprise au CHU ce jeudi matin pour rencontrer les équipes de recherches contre le Covid-19. Une vidéo de l’Elysée montre les soignants applaudir. Isabelle Bernard, secrétaire de la section CGT de l’hôpital, revient sur cette séquence.
Le Kremlin-Bicêtre, ce jeudi. Lors de sa visite, Emmanuel Macron a été pris à partie par des soignants qui ont demandé à applaudir l’ensemble des personnels engagés auprès des malades du Covid-19.
Le Kremlin-Bicêtre, ce jeudi. Lors de sa visite, Emmanuel Macron a été pris à partie par des soignants qui ont demandé à applaudir l’ensemble des personnels engagés auprès des malades du Covid-19. Capture écran compte twitter de l’Elysée
Par Marion Kremp
Le 9 avril 2020 à 19h39, modifié le 9 avril 2020 à 20h00
Sur la vidéo postée par l'Elysée sur Twitter peu avant 13 heures, les soignants du CHU Bicêtre au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) applaudissent à bras déployés. De concert avec Emmanuel Macron venu ce jeudi faire une « visite surprise » aux équipes hospitalo-universitaires engagées dans la recherche clinique contre le Covid-19.
Une belle image pour la communication gouvernementale qui mérite d'être replacée dans son contexte tandis que les équipes soignantes de tout le pays dénoncent le sort que le gouvernement actuel comme les précédents ont réservé à l' hôpital public en crise budgétaire.
Le président pris à partie
Ce que l'on ne voit pas sur la séquence diffusée, c'est l'invective d'une soignante. Syndiquée CGT, c'est elle qui enjoint ses collègues à applaudir tous les soignants engagés sur le front de la lutte contre le coronavirus après avoir pris à partie le président de la République. « C'est dommage que personne n'ait eu l'idée de filmer l'intégralité de l'intervention, on a été pris au dépourvu, nous ne savions pas qu'il serait là, et il faut dire que l'on a autre chose à penser et à faire en ce moment », ironise un aide-soignant.
« Ce n'est surtout pas Macron que nous avons applaudi à son invitation. Cette collègue a pris la parole de manière viscérale pour parler des conditions de travail des soignants et des problèmes que nous rencontrons. Elle a dit au président que ça faisait longtemps qu'on l'interpellait, que nous étions en grève depuis des mois et qu'il n'avait jamais répondu présent. Qu'il était dommage qu'il faille des milliers de morts pour qu'il se préoccupe de la santé », raconte Isabelle Bernard, infirmière anesthésiste et secrétaire de la section CGT du CHU de Bicêtre.
« Nos conditions de travail sont horribles et ça ne date pas de l'épidémie »
Un peu plus tôt c'est elle qui avait « alpagué » Emmanuel Macron : « Nos conditions de travail sont horribles et ça ne date pas de l'épidémie. Au départ nous n'avions même pas de masques, aujourd'hui nous n'avons plus de surblouse. À chaque fois que l'on a ouvert des unités Covid, nous avons été obligés de réinventer la façon de faire, comment se protéger, comment prendre en charge, rien n'a été coordonné. Nous sommes des travailleurs pauvres, et de plus en plus depuis que Macron est là! », poursuit la représentante syndicale.
Depuis la fin mars, les unités de réanimation du CHU de Bicêtre accueillent entre 85 et 91 malades atteints du Covid-19. Auxquels il faut ajouter plus de 210 malades, selon les chiffres de ce mercredi. Et selon la CGT de l'hôpital, 144 soignants sont malades et détectés positifs au Covid-19.
« Il y a un avant, un pendant et il y aura un après cette épidémie. Il ne faudra pas oublier que l'hôpital public est en souffrance. On nous fait de grandes félicitations, de grands applaudissements tous les soirs à 20 heures, mais il ne faudrait pas que le gouvernement une fois la crise passée oublie d'ouvrir les vannes du matériel et du personnel », abonde Olivier Bruley, aide-soignant aux urgences de Bicêtre et délégué FO.
Wallenberg- 1 tour
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Wallenberg- 1 tour
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Re: Les sujets d'actualités du jour
Un vieux reflex de supporterdrac a écrit:Wallenberg a écrit:Coronavirus : un container et des camions frigorifiques installés à Nancy, « en cas de décès massifs »
devant Marcel Picot ?
Vauclusiendu57- Admin
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Re: Les sujets d'actualités du jour
Vauclusiendu57 a écrit:Un vieux reflex de supporterdrac a écrit:Wallenberg a écrit:Coronavirus : un container et des camions frigorifiques installés à Nancy, « en cas de décès massifs »
devant Marcel Picot ?
Ils avaient pourtant identifié il y a peu de temps le cimetière à la place du stade
tekfrap- 6 pions
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Re: Les sujets d'actualités du jour
Un médecin mosellan constate l’efficacité d’un protocole à base d’azithromycine
Deux médecins mosellans et l’une de leurs consœurs belges semblent avoir mis au point une combinaison médicamenteuse efficace contre le coronavirus. Tablant sur l’azithromycine sans recourir à l’hydroxychloroquine prônée par l’infectiologue Didier Raoult, ils ont constaté une chute nette des hospitalisations de leurs patients traités.
Par Thierry FEDRIGO -
Jean-Jacques Erbstein, médecin à CREHANGE, a mis au point un protocole médicamenteux pour combattre le coronavirus.
Il avance à pas de loup sachant le sujet épineux, mais il ne s’en montre pas moins enthousiaste. Médecin généraliste à Créhange, Jean-Jacques Erbstein a testé sur ses patients atteints par le coronavirus, un protocole médicamenteux excluant la controversée hydroxychloroquine, mais mettant en avant l’azithromycine qui entre, elle aussi, dans la combinaison thérapeutique prônée par le professeur marseillais Didier Raoult. Et ses observations sont étonnantes. « Depuis quinze jours que j’expérimente cette formule, je n’ai plus ni décès, ni hospitalisation », affirme le praticien.
Prudents
Le traitement, assemblant plusieurs substances actives, découle de discussions menées sur le groupe Facebook médical « Le Divan des médecins » avec un confrère mosellan, Denis Gastaldi, et une consœur belge, Olivia Van Steen Berghe. « On a réfléchi ensemble à des alternatives thérapeutiques en se disant que par rapport à l’hydroxychloroquine, on allait rester prudent. Le professeur Raoult parle d’une association entre l’hydroxychloroquine et l’azithromycine. Or, ce dernier médicament, je le connais très bien et je l’aime beaucoup parce qu’il a trois propriétés reconnues : c’est un antibiotique de la famille des macrolides, il stimule une réaction antivirale alors que ce n’est pas un antiviral, et il a une action anti-inflammatoire pulmonaire. Je le prescris au long cours aux gens qui ont des bronchites chroniques parce qu’il évite les surinfections et des hospitalisations itératives. »
À l’azithromycine, Jean-Jacques Erbstein a allié le Singulair, une molécule utilisée dans le traitement de l’asthme pour son action anti-inflammatoire. « Ensuite, on a pensé à incorporer du zinc dans le protocole pour renforcer l’action de l’azithromycine », poursuit le médecin. Puis, en dernier lieu, afin de juguler les complications de type phlébite et embolie pulmonaire, il a été ajouté au protocole une injection quotidienne d’un anticoagulant, l’héparine, à « dose préventive ».
Méthode empirique
« Depuis qu’on applique ce protocole, c’est simple, on n’a plus d’hospitalisation. J’ai un retour positif sur une trentaine de patients. Le docteur Gastaldi, sur une bonne centaine. Et le docteur Olivia Van Steen Berghe, sur une trentaine également », dénombre Jean-Jacques Erbstein tout précisant bien que ses conclusions ne reposent pas sur une étude scientifique consolidée : « C’est sûr, on n’a pas de comparaison. Notre méthode est très empirique. Mais, le résultat est là. »
Le traitement est administré au début de la maladie, lorsque l’infection est diagnostiquée. « Coïncidence, fruits du hasard, je ne sais pas… En tout cas, ça a l’air de bien se passer », termine le thérapeute qui a systématisé sa médication et est convaincu qu’il y a là matière à pousser la réflexion sur l’emploi de cet antibiotique contre le Covid-19 à l’heure où tout le monde se « focalise sur l’hydroxychloroquine, sans vraiment s’intéresser à l’azithromycine », prédominante dans le protocole du professeur Raoult.
LA MOSELLE-EST SAUVE LE MONDE
Deux médecins mosellans et l’une de leurs consœurs belges semblent avoir mis au point une combinaison médicamenteuse efficace contre le coronavirus. Tablant sur l’azithromycine sans recourir à l’hydroxychloroquine prônée par l’infectiologue Didier Raoult, ils ont constaté une chute nette des hospitalisations de leurs patients traités.
Par Thierry FEDRIGO -
Jean-Jacques Erbstein, médecin à CREHANGE, a mis au point un protocole médicamenteux pour combattre le coronavirus.
Il avance à pas de loup sachant le sujet épineux, mais il ne s’en montre pas moins enthousiaste. Médecin généraliste à Créhange, Jean-Jacques Erbstein a testé sur ses patients atteints par le coronavirus, un protocole médicamenteux excluant la controversée hydroxychloroquine, mais mettant en avant l’azithromycine qui entre, elle aussi, dans la combinaison thérapeutique prônée par le professeur marseillais Didier Raoult. Et ses observations sont étonnantes. « Depuis quinze jours que j’expérimente cette formule, je n’ai plus ni décès, ni hospitalisation », affirme le praticien.
Prudents
Le traitement, assemblant plusieurs substances actives, découle de discussions menées sur le groupe Facebook médical « Le Divan des médecins » avec un confrère mosellan, Denis Gastaldi, et une consœur belge, Olivia Van Steen Berghe. « On a réfléchi ensemble à des alternatives thérapeutiques en se disant que par rapport à l’hydroxychloroquine, on allait rester prudent. Le professeur Raoult parle d’une association entre l’hydroxychloroquine et l’azithromycine. Or, ce dernier médicament, je le connais très bien et je l’aime beaucoup parce qu’il a trois propriétés reconnues : c’est un antibiotique de la famille des macrolides, il stimule une réaction antivirale alors que ce n’est pas un antiviral, et il a une action anti-inflammatoire pulmonaire. Je le prescris au long cours aux gens qui ont des bronchites chroniques parce qu’il évite les surinfections et des hospitalisations itératives. »
À l’azithromycine, Jean-Jacques Erbstein a allié le Singulair, une molécule utilisée dans le traitement de l’asthme pour son action anti-inflammatoire. « Ensuite, on a pensé à incorporer du zinc dans le protocole pour renforcer l’action de l’azithromycine », poursuit le médecin. Puis, en dernier lieu, afin de juguler les complications de type phlébite et embolie pulmonaire, il a été ajouté au protocole une injection quotidienne d’un anticoagulant, l’héparine, à « dose préventive ».
Méthode empirique
« Depuis qu’on applique ce protocole, c’est simple, on n’a plus d’hospitalisation. J’ai un retour positif sur une trentaine de patients. Le docteur Gastaldi, sur une bonne centaine. Et le docteur Olivia Van Steen Berghe, sur une trentaine également », dénombre Jean-Jacques Erbstein tout précisant bien que ses conclusions ne reposent pas sur une étude scientifique consolidée : « C’est sûr, on n’a pas de comparaison. Notre méthode est très empirique. Mais, le résultat est là. »
Le traitement est administré au début de la maladie, lorsque l’infection est diagnostiquée. « Coïncidence, fruits du hasard, je ne sais pas… En tout cas, ça a l’air de bien se passer », termine le thérapeute qui a systématisé sa médication et est convaincu qu’il y a là matière à pousser la réflexion sur l’emploi de cet antibiotique contre le Covid-19 à l’heure où tout le monde se « focalise sur l’hydroxychloroquine, sans vraiment s’intéresser à l’azithromycine », prédominante dans le protocole du professeur Raoult.
LA MOSELLE-EST SAUVE LE MONDE
Wallenberg- 1 tour
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Re: Les sujets d'actualités du jour
D'où l'urgence à ne pas se précipiter sur un traitement miracle qui peut être dangereux, alors que d'autres seront peut-être plus performants et sans les effets secondaires.
OMM- 2 cavaliers
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Re: Les sujets d'actualités du jour
Des médecins mosellans sommés de se taire
L’usage de certains médicaments contre le coronavirus leur avait déjà attiré les foudres de confrères. C’est maintenant le conseil national de l’ordre des médecins qui ordonne à deux généralistes mosellans de se tenir à carreau et de cesser de communiquer sur le sujet. Ils pourraient faire l’objet de procédures disciplinaires à l’issue de la crise sanitaire.
Par Kevin GRETHEN - Hier à 07:00 | mis à jour à 20:18 -
« Tout ce qui nous intéresse, c’est de sauver des vies », ont à chaque fois justifié les Mosellans face aux critiques d’autres confrères. Photo d'illustration RL /Pierre HECKLER
Cessez de parler de ce protocole que je ne saurais voir. C’est le message de fermeté diffusé par le conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) à l’adresse de médecins généralistes qui utilisent un remède « maison » face au coronavirus. « Le conseil national de l’Ordre des médecins rappelle fermement à l’ensemble des médecins qu’en cette période de vulnérabilité particulière et face à l’inquiétude de nos concitoyens, leur parole prend un sens encore plus important. […] Le CNOM a informé l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé de ces protocoles qui s’inscrivent en dehors de la législation en vigueur et en tirera, le cas échéant, les conséquences. » Le texte vise notamment les docteurs Denis Gastaldi et Jean-Jacques Erbstein, confrontés chaque jour à une dizaine de patients malades du Covid-19, dans les secteurs de Morhange et Créhange en Moselle.
Leur protocole de soins à base de l'antibiotique azithromycine et de zinc, élaboré de façon « très pragmatique et empirique », a montré « une certaine efficacité », sans jamais plonger les deux généralistes dans un fol espoir. « Tout ce qui nous intéresse, c’est de sauver des vies », ont à chaque fois justifié les Mosellans face aux critiques d’autres confrères.
Le communiqué du CNOM est une menace à peine voilée de procédures disciplinaires qui devraient être lancées, d’après nos informations, après la crise sanitaire. Les deux généralistes, qui n’ont pas cessé leurs prescriptions pour autant, ont également été priés de ne plus évoquer leur traitement dans la presse.
« Dire qu’ils utilisent des protocoles interdits, c’est diffamatoire »
Les praticiens renvoient donc vers leur avocat messin, Me Thomas Hellenbrand. Le pénaliste, qui « prend [ses] responsabilités et parle en [son] nom », est irrité par « le conseil de l’Ordre qui n’a rien dit aux médecins ayant relayé pendant des semaines la communication mensongère du gouvernement sur les masques. On ne dit rien à ces médecins de plateau et on fait la morale à ceux qui sont sur le terrain, qui se débrouillent avec les moyens du bord. Ces deux médecins ne supportaient pas l’idée de ne proposer que du paracétamol. C’est hallucinant de leur dire à eux de se taire. »
Quid des menaces de sanctions disciplinaires ? « On leur dit qu’ils n’ont pas le droit d’utiliser ce protocole mais ils utilisent seulement des médicaments qu’ils ont le droit de prescrire pour lutter contre les maux de leurs patients. On ne peut même pas savoir s’il s’agit du Covid-19 puisqu’il n’y a aucun dépistage. Alors venir prétendre qu’ils utilisent des protocoles interdits, c’est purement et simplement de la diffamation. »
L’usage de certains médicaments contre le coronavirus leur avait déjà attiré les foudres de confrères. C’est maintenant le conseil national de l’ordre des médecins qui ordonne à deux généralistes mosellans de se tenir à carreau et de cesser de communiquer sur le sujet. Ils pourraient faire l’objet de procédures disciplinaires à l’issue de la crise sanitaire.
Par Kevin GRETHEN - Hier à 07:00 | mis à jour à 20:18 -
« Tout ce qui nous intéresse, c’est de sauver des vies », ont à chaque fois justifié les Mosellans face aux critiques d’autres confrères. Photo d'illustration RL /Pierre HECKLER
Cessez de parler de ce protocole que je ne saurais voir. C’est le message de fermeté diffusé par le conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) à l’adresse de médecins généralistes qui utilisent un remède « maison » face au coronavirus. « Le conseil national de l’Ordre des médecins rappelle fermement à l’ensemble des médecins qu’en cette période de vulnérabilité particulière et face à l’inquiétude de nos concitoyens, leur parole prend un sens encore plus important. […] Le CNOM a informé l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé de ces protocoles qui s’inscrivent en dehors de la législation en vigueur et en tirera, le cas échéant, les conséquences. » Le texte vise notamment les docteurs Denis Gastaldi et Jean-Jacques Erbstein, confrontés chaque jour à une dizaine de patients malades du Covid-19, dans les secteurs de Morhange et Créhange en Moselle.
Leur protocole de soins à base de l'antibiotique azithromycine et de zinc, élaboré de façon « très pragmatique et empirique », a montré « une certaine efficacité », sans jamais plonger les deux généralistes dans un fol espoir. « Tout ce qui nous intéresse, c’est de sauver des vies », ont à chaque fois justifié les Mosellans face aux critiques d’autres confrères.
Le communiqué du CNOM est une menace à peine voilée de procédures disciplinaires qui devraient être lancées, d’après nos informations, après la crise sanitaire. Les deux généralistes, qui n’ont pas cessé leurs prescriptions pour autant, ont également été priés de ne plus évoquer leur traitement dans la presse.
« Dire qu’ils utilisent des protocoles interdits, c’est diffamatoire »
Les praticiens renvoient donc vers leur avocat messin, Me Thomas Hellenbrand. Le pénaliste, qui « prend [ses] responsabilités et parle en [son] nom », est irrité par « le conseil de l’Ordre qui n’a rien dit aux médecins ayant relayé pendant des semaines la communication mensongère du gouvernement sur les masques. On ne dit rien à ces médecins de plateau et on fait la morale à ceux qui sont sur le terrain, qui se débrouillent avec les moyens du bord. Ces deux médecins ne supportaient pas l’idée de ne proposer que du paracétamol. C’est hallucinant de leur dire à eux de se taire. »
Quid des menaces de sanctions disciplinaires ? « On leur dit qu’ils n’ont pas le droit d’utiliser ce protocole mais ils utilisent seulement des médicaments qu’ils ont le droit de prescrire pour lutter contre les maux de leurs patients. On ne peut même pas savoir s’il s’agit du Covid-19 puisqu’il n’y a aucun dépistage. Alors venir prétendre qu’ils utilisent des protocoles interdits, c’est purement et simplement de la diffamation. »
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Re: Les sujets d'actualités du jour
Merci Wally, tu apportes vraiment beaucoup d'eau à mon moulin concernant cette gestion de la crise par les médecins.
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Re: Les sujets d'actualités du jour
A vos masques...
Vauclusiendu57- Admin
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